Des associations au Pays Basque ont décidé de lancer une campagne d’information sur les risques sanitaires et environnementaux du futur déploiement de la 5G . Des antennes bien visibles sont en train d’être installées mais la 5G se logera partout précisent les anti-5G.
» Stop à la 5G et au tout connecté », des associations anti-Linky et anti-5G au Pays Basque lancent une campagne d’information sur le futur déploiement de la 5G et ses risques. Le gouvernement veut aller vite et annoncera ce jeudi la date d’attribution des fréquences de téléphonie mobile 5G. Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances confirme que « la 5G est une priorité industrielle et qu’il faut la déployer le plus rapidement possible en étant efficace ». Alors que les opérateurs SFR et Bouygues Télécom réclament un délai en raison de la crise économique
Une accélération du gouvernement qui inquiètent les collectifs Action citoyenne Environnementale d’Hendaye, ASKILINKY d’Ahetze, Linkyrikez de Soule et Ralinky de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure. Ils entendent informer le public en organisant dans les prochaines semaines des réunions publiques et une campagne d’affichage.
Un brouillard magnétique
« La 5G est bien plus qu’une simple augmentation de débit » explique Ida Trichine du collectif anti-Linky et anti-5G de Saint Jean de Luz et Ciboure, » Ce sont des vitesses très amplifiées et des antennes qui ont besoin de haute puissance « .
Des antennes, des satellites mais aussi des lampadaires et des abribus
Ida Trichine précise que « pour un système connecté, il ne faut pas d’obstacle pour les ondes ce qui nécessitera l’abattage d’arbres à la campagne et en ville l’installation de mini-antennes qui pourront être intégrées dans les lampadaires d’éclairage public ou sur des abribus.Il y en aura partout, nous nagerons dans un brouillard magnétique permanent sachant qu’il est prévu également d’envoyer dans le ciel 20 000 satellites relais ».